lesuniversdedelphine

J'ai écrit un roman policier avec une part de fantastique. Je cherche actuellement à me faire éditer.

Outre une attente de réponse d'une maison d'édition, j'ai soumis il y a peu mon texte à "salon du manuscrit". Pour passer à l'étape suivante, il faut obtenir un minimum de 75 votes. Je cherche donc à faire connaître mon roman "Visions - meurtre au manoir des fées". Je vous poste un extrait en espérant vous donner envie de le lire. Si vous le faîtes, bien sûr vous voterez seulement s'il vous a plu et je vous remercie d'avance si vous m'aidez à le faire connaître autour de vous.

Extrait de Visions - meurtre au manoir des fées

Le tonnerre grondait. Des éclairs illuminaient la chambre par intermittence malgré les rideaux qui faisaient écran. Caroline n'arrivait pas à dormir. Trois petits coups à la porte. Elle se leva, rassurée qu'elle n'était pas la seule éveillée. Elle ouvrit et se retrouva nez à nez avec le commissaire Renot. Il la regardait fixement. Il lui murmura :

– Venez, il est temps...

– Quoi ?

Il continua son chemin et frappa à la porte suivante. Mélanie ouvrit. La même phrase lui fut dite. Son amie n'eut pas l'air étonnée et le suivit.

Caroline se frotta les yeux. Michèle, Ilan et madame York les rejoignit. Intriguée, la jeune femme suivit la procession silencieuse.

– Qu'est-ce que vous faîtes ?

A sa grande surprise, ils se retournèrent dans un même mouvement, un doigt sur leurs lèvres. Ils stoppèrent devant la chambre de Charlotte et d'Adriano. Le commissaire Renot ouvrit doucement la porte.

Caroline étouffa un rire. Une grosse blague allait être faite.

Tout le monde entra dans la pièce et se mit autour du lit dans lequel dormaient les deux époux. Le commissaire Renot était le plus près de Charlotte qui ne s'apercevait de rien. C'est à cet instant que Caroline vit avec horreur qu'il tenait un poignard. Il le brandit et le planta dans la poitrine de Charlotte. Celle-ci gémit. L'homme s'écarta et passa l'arme à Mélanie.

– Vite... Dépêchez-vous.

Caroline entrouvrit la bouche, ne pouvant croire ce qui s'était passé et refusant la suite.

Chacun lui donna un coup. Enfin, madame York se tourna vers Caroline et lui mit le couteau entre les mains.

– C'est à vous. Elle n'a que ce qu'elle mérite.

Caroline posa ses yeux sur Charlotte qui était couverte de sang. Son mari, réveillé, la regardait et il semblait l'encourager à donner le dernier coup. Au même moment, Charlotte ouvrit les yeux brusquement et s'adressa à elle :

– Sauvez-moi... il va me tuer.

Caroline lâcha l'arme et, terrorisée, se mit à hurler de toutes ses forces.

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